samedi 12 mai 2012

Siga

En avançant dans les terres depuis Béni Saf, on tombe sur le site de l'antique ville de Siga.









Semés un peu partout dans les chemins et les champs, des morceaux de poterie romaine.



Entre les broussailles, les traces d'un réservoir d'eau dont la capacité permet de se faire une idée du nombre d'habitants de la ville vers la fin du IIIe siècle (8000 âmes environ).



 Un aqueduc parmi les herbes.



 C'est tout ce qu'il reste de visible de la cité, avec le mausolée royal de Syphax (roi berbère qui régnait sur une bonne partie de la Numidie), juché sur une colline qui domine le site.



Un mausolée dont la stèle érigée au IIe siècle résiste encore partiellement au temps. 




L'accès aux chambres funéraires est toujours ouvert.



 Malheureusement, les tombes ont été pillées depuis de nombreux siècles et il ne reste pas grand chose à voir.



 Cependant, la construction en elle-même du mausolée est d'un grand intérêt du point de vue architectural. En effet, les courbes du souterrain sont d'une modernité étonnante pour l'époque.



Toujours est-il que sous la terre dort une ville qui, d'après le peu d'intérêt accordé par les autorités, n'est pas prête d'être révélée. On peut s'en désoler ou bien s'en réjouir.

Béni Saf

 Béni Saf, ville côtière, construite par les Français en 1876 et investie à l'époque par un grand nombre de mineurs espagnols et marocains.






Autrefois dédié à l'export des matériaux de la mine, le port de la ville s'est aujourd'hui reconverti dans la pêche.






La villa de l'ancien ingénieur en chef des mines, transformée en orphelinat puis en musée de l'indépendance.






Preuve d'une forte présence espagnole dans la région au début du 20e siècle : on appelle ce pan de la côte situé non loin de Béni Saf "la plage de Madrid".

jeudi 10 mai 2012

Sidna Youcha

A quelques kilomètres de Ghazaouet, la petite commune de Sidna Youcha...



...dont l'économie repose principalement sur la pêche. 









 Pendant longtemps, Sidna Youcha a été le point de départ de nombreux "harragas" souhaitant rejoindre l'Espagne en traversant la Méditerranée sur une embarcation de fortune.



 Avec la crise en Europe, les candidats à la traversée sont beaucoup moins nombreux car les perspectives d'embauche ne sont plus très attrayantes désormais en Espagne. A tel point que ce sont maintenant les Espagnols qui débarquent sur les plages algériennes en espérant trouver du travail de l'autre côté de la mer.

Ghazaouet













dimanche 6 mai 2012

Couchers de soleil sur les dunes






















Gravures rupestres

A quelques kilomètres de Taghit, un site de gravures rupestres.



20 000 années, c'est ce qui nous sépare de cette bête gravée dans la roche.



Sur le même rocher, on trouve parfois différents styles variant selon les outils utilisés et qui marquent des époques différentes : en haut, il s'agit de dessins gravés au silex ; sur celle du bas, les multiples petits creux révèlent l'usage d'une sorte de marteau ; enfin, au centre, un certain monsieur Bouhad a gravé son nom dans l'histoire grâce à son culot.



Jeu : quelle est la direction à suivre pour rejoindre Tlemcen ? (Il est permis d'agrandir la photo)



 Il est bien dommage qu'ici comme ailleurs (cf. Pompéi, "Allé la France"), on n'accorde pas plus d'importance à la conservation d'un patrimoine aussi prestigieux.



Heureusement, à quelques kilomètres de là, un autre site bien plus riche que celui-ci résiste encore au terrorisme culturel : son accès très accidenté requiert un véhicule adapté et empêche les cars touristiques de s'y aventurer.

Fort en ruines

Sur la montagne qui fait face à la ville et aux dunes...



... les ruines d'un fort français.















 Le four du fort.






En contrebas, un monument en l'honneur d'un saint qui a traversé la région.