mardi 21 février 2012

Plage d'Alger







Casbah d'Alger

La casbah est le plus vieux quartier d'Alger. Elle est traversée d'une myriade de ruelles qui invitent le voyageur à se perdre dans un dédale de marches et de murs blancs.



Mais il suffit de descendre en direction de la mer pour retrouver son chemin.



On y trouve le palais Mustapha Pacha, dey ottoman, construit en 1797.



La hauteur réduite de la porte par laquelle venaient les domestiques les forçait à baisser la tête, qu'ils le veuillent ou non, en entrant dans la salle principale (sauf, bien entendu, s'ils pratiquaient le limbo).

Cathédrale du Sacré-Coeur

Située en plein centre d'Alger, cette cathédrale dont la forme est censée rappeler la tente du Christ a été achevée en 1962.

Notre-Dame-d'Afrique

Depuis les rues de Bab-El-Oued, on aperçoit, juchée sur les hauteurs, la basilique Notre-Dame-d'Afrique.



Un téléphérique remis en service depuis peu permet d'accéder à la lumière en quelques instants.



Construite entre 1858 et 1872 suite à l'idée glissée par deux Lyonnaises regrettant Notre-Dame-de-Fourvière à l'oreille de l'évêque d'Alger de l'époque, Mgr Pavy, la basilique est aussi appelée "Madame l'Afrique" ou encore "Lella Myriam" par les Algérois.



Statue du Cardinal Lavigerie, fondateur des Pères blancs.



Panorama depuis le parvis.



Une fresque à l'intérieur de la basilique retrace la vie de Saint Augustin, évêque d'Hippone (aujourd'hui Annaba).



Jardin d'essai du Hamma

Le jardin d'essai du Hamma, à Alger, a été aménagé sur un ancien marais asséché en 1832. Il est composé de deux parties distinctes.



D'une part, on trouve le jardin dit "français" soigneusement taillé, agencé, ordonné.






Depuis le jardin, on peut voir au loin le monument Riad El Fath, dédié aux martyrs de la guerre d'indépendance.



Buisson d' "oiseaux du paradis".



Une plante africaine qui doit son nom à la forme que prennent ses fleurs lorsqu'elles éclosent.



L'autre partie du jardin est une jungle luxuriante abritant des espèces tropicales, des arbres énormes et quelques sculptures.






Le joueur de flûte (Emile Gaudissard, 1920).



Ficus retusa (existe aussi en modèle "bonsaï", moins encombrant).



Dans leur milieu naturel (tropical), les lianes pendantes de l'arbre font office de récepteurs d'humidité.






Une partie du film "Tarzan" (W. S. Van Dyke) fut tournée dans le jardin en 1932.

vendredi 17 février 2012

Sidi Boumediène

Au sud-est de Tlemcen, on trouve le tombeau de Sidi Boumediène, grand maître soufi du XIIe siècle. Il est le saint patron de la ville dans laquelle il est décédé en 1197.



Sur le même site, une mosquée a été érigée en son honneur après sa mort.



La Madrasa (école coranique) qui jouxte son tombeau abrite des Corans manuscrits du 13e siècle.



Sidi Boumediène exerce encore une certaine influence dans le monde musulman et son tombeau est un lieu de pèlerinage.

samedi 4 février 2012

Al-mawlid

Pour fêter le Mawlid, le jour de la naissance du prophète ("al-mawlid an-nabawi" signifie : la naissance du prophète), on ne chante pas "joyeux anniversaire" mais plutôt des chants traditionnels religieux interprétés par des groupes d'aïssawa ou de musique arabo-andalouse.



C'est surtout l'occasion d'admirer la "chedda", la tenue traditionnelle de Tlemcen que les femmes portent généralement le jour de leur mariage. Le tissu qui la compose est d'une telle finesse qu'il faut une journée de travail pour en coudre trente centimètres.



Les vingt-cinq kilos de bijoux et de perles contribuent à son éclat mais limitent un peu les mouvements de danse.



Existe aussi en version miniature.